[ARCHIVES] Juillet/ Aout 1455

Nombre de messages : 99 Date d'inscription : 13/07/2006

25 juillet- Heures et pensées

RP

Bardaya prit place avec difficulté dans le fauteuil de son bureau. Entre les dents, elle avait garder son poignard sanguignolant, comme le trophée d'une victoire douloureuse.
Dans une grimace, elle se mit à écrire:

Citation :: Plus gros, plus rouge, plus sensible,
Il se dessine sous mes doigts
Je sens revenir des jours pénibles,
A douiller quand je m'assois.
Il est revenu!!!
Mon bouton sur le cul!!!
Coincé entre mes deux fesses,
Qui craquera en premier?
Il faut vraiment que je le presse
Je n'ai qu'une envie l'exploser!!!

Nombre de messages : 99 Date d'inscription : 13/07/2006

2 Aout -[RP] L'Ostal Lopela

Bardaya. a écrit:: Il y'a quelques jours, en fin d'après midi

Bardaya avait ruminé sa colère toute la journée. Coincée à l'université, il lui avait été impossible de s'entretenir avec Spierrot. Cela semblait pourtant vraiment urgent.
Quand elle fut libérée de son cours, elle fonça à Angoulême et se mit à la recherche de son amoureux.
Elle avait déjà écumé plusieurs tavernes quand elle tomba nez à porte avec un nouvel établissement.
Le panneau, clouté à l''entrée, invitait à y pénétrer. La curiosité vint se mélanger à la colère et la jeune femme répondit à cette appel en poussant la lourde porte.
Peut être Spierrot avait-il eut la même idée et était venu se réfugier entre ces murs.

Au comptoir, des femmes habillées légerement, se laissaient courtiser par de vieux croutons dont la place aurait plutot été dans un hospice.
Sur le coté, quelques tables étaient occupées par des soulard déjà bien imbibés....et parmis eux, la jeune femme en reconnu un, plus frais et moins atteint que les autres....son Spierrot!!

Ni une, ni deux, elle se précipita vers lui et lui hurla aux oreilles :

-"SPIERROT!!!!!!!!!
Je t'avais pourtant dis que la rivière était rouge et qu'il fallait passer par le petit chemin boueux!!!!
Tu m'as encore pas écouter et voilà le résultat!!
Je suis enceinte gros bennet!!!!!!"

Charlect a écrit:: Même jour, même heure.

Affairé en arrière boutique, le vieil homme suait à grosses gouttes. Il venait de recevoir un arrivage de poissons et se tuait à ranger convenablement les caisses. Il faudrait absolument qu'il puisse embaucher un commis pour l'aider dans cette tâche, il était désormais trop vieux pour ces idioties.

Pestant contre son sort, il continuait tout de même à empiler les odorants packages. Etaient-ils bien frais ces poissons ? Peu importait, il n'aimait pas ça de toute façon. Au milieu de ses grommellements incessants retentit un cri. Féminin le cri, il en était certain, mais avec un côté bestial aussi. La lourde porte en bois qui le séparait de la salle principale l'empêchait pourtant de comprendre de quoi il retournait. Mais il était hors de question qu'une femelle soit molestée dans son bâtiment. Des ivrognes, des catins soit, normal, mais pas ça.

Attrapant une rapière rouillée presque aussi vieille que lui, il déboula dans la salle, renversant au passage la dizaine de poissons contenue dans la caisse qu'il tenait. Mi-excité mi-apeuré, il ne prit même pas la peine de vérifier de quoi il s'agissait (il faut dire qu'il fermait les yeux à ce moment là) avant de beugler, sa lame pointée devant lui.

Touche pas à la d'moiselle l'manant, on sait s'tenir 'ci !

spierrot a écrit:: Spierrot entendit la nouvelle, et en tomba sur le cul... L'émotion? L'alcool? Il ne saurait trancher... Mais le résultat était là... Il risquait d'être papa... "Misère" se dit-il... "A mon age!"
Il se releva tout de même, en s'aidant de la table...

Z'avez entendu mes amis que j'aime?demanda-t-il aux poivreaux..

S'adressant à sa belle... Et... Y' a pas ds medocs contre cette maladie? J sais pas moi, du sirop, de la pomade, un le midi, un le soir, peinard (remboursé par la sécurité sociale... )
Pis chui pas équipé moipour ton petit chemin... Ca colle au pinceau après... Et c'est pas bobonne qui nettoie, c'est moi!

Il vit le gros monsieur courant dans sa direction... D'un revers de la main, il le détourna vers la table, et vit le pauvre serveur s'étaler sur la table, au milieu des cartes et des cadavres de bouteilles...

Et ben! T'es bourré mon gars! Arrête donc tes bétises, et paie un coup, c'est moi qui régale!

Bardaya. a écrit:: Les poings sur les hanches, les joues rougies, Bardaya restait campée devant Spierrot. Parfois, il avait vraiment le don de la faire sortir de ses gongs.

-"J'vais t'en passer d'la pommade moi!!!!
Triple buse!!!
Ahhh! j'enrage!! J'aime paaaaaas les mioches!!! Ca pue, ça fait du bruit, ça prend du temps, ça coute cher et faut se les coltiner jusqu'à leur vingt ans!! .

Puis elle s'effondra à genoux, gémissant, pleurant sa détresse infantile.

-"Spierrooooot....Qu'est ce qu'on va devenir?? Oinnnn!!!"

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