Domaine de Doissat
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Domaine de Doissat

Demeure de Bardaya de Doissat et de Loubert
 
AccueilAccueil  PortailPortail  GalerieGalerie  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le deal à ne pas rater :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur Moulinex Companion ...
600 €
Voir le deal

 

 [ARCHIVES]Septembre/Octobre 1455

Aller en bas 
AuteurMessage
bardaya

bardaya


Nombre de messages : 99
Date d'inscription : 13/07/2006

[ARCHIVES]Septembre/Octobre 1455 Empty
MessageSujet: [ARCHIVES]Septembre/Octobre 1455   [ARCHIVES]Septembre/Octobre 1455 Icon_minitimeJeu 20 Sep 2007 - 12:58

La forêt de Braconne, 16 septembre 1455

[quote="giuseppe_cagliabrese"]Alors que le petit groupe prit le chemin de la ville, un bijoux doré retint l'attention du calabrais. Non pas que son passé de "voleur" revenait, mais son passé tout court lui semblait ressurgir : un bijoux qu'il connaissait, il y a fort longtemp.

Il ne preta pas attention au depart à la bague, ou plutot la chevalière que portait Bardaya. Cela était trop improbable. Il s'approcha néanmois d'elle et lui demanda.


C'est curieux, une chevalière pour une femme? D'où la tiens tu?

Tandis qu'il posait la question, il fit mine de s'interesser, en toute bonne Foi, à la bague.

[hrp]Les hostilités sont lancées. LJD Bardaya à toi, je t'attends ^^ [/hrp]
Bardaya. a écrit:
ya."]Bardaya qui faisait cette fois ci bien attention où elle posait les pieds, releva la tête, heureuse que son stratagème soit remarqué. Cette chevalière en or mal entretenue, elle la tenait surement de ses parents. C'était le seul bien qui lui restait de son passé.

Elle la portait habituellement à sa chaine de baptême mais connaissait en ce moment une grossesse de plus en plus visible et ne souhaitait pas s'attirrer les foudres de qui que ce soit. Ainsi avait-elle glisser la bague à son annulaire gauche, feintant d'être mariée afin de répondre aux bonnes moeurs.
Certe ce n'était pas un anneau, mais elle croyait en l'illusion.


-"Et bien.....C'est ma chevalière!!! Je pense la tenir de mes parents, mais je n'en suis pas très sure. En tout cas, ce qui est certain, c'est que je la possède depuis mes plus lointains souvenirs."

Amusée par l'interet que suicitait le bijou auprès du vieille homme, elle se racla la gorge bruyament et remonta un molard assez liquide qu'elle cracha sur son doigt.
Ainsi lubrifié, l'objet s'hôta sans mal et elle put le tendre, un peu dégoulinant, à Giuseppe.


-"Tiens! Tu crois qu'elle vaut chère?"


Oh oui j'arrive mon p'tit LJD Giuseppe!!^^

giuseppe_cagliabrese a écrit:
Giuseppe, un peu dégouté, pris tout de meme la bague et l'essuya en regardant du coin de l'oeil Bardaya d'un air méfiant. Il regarda à l'interieur de l'anneau, et vit ce qu'il cherchait.

Il arriva un retenir un juron et des gestes violents, et lui demanda, en mettant le chevaliere dans sa poche


Dis moi tu l'a volé où cette bague?

Bardaya. a écrit:
Elle fronça les sourcils. Elle était peut être crado, mais pas voleuse pour un sous.Mais lorsque le vieux fourra la bague dans sa poche, elle sortit de ses gonds.

-"Hop hop hop pépé!!!! C'est pas la fête des braies là!!
Rend moi mon bijou d'famille sinon, c'est moi qui vait m'occuper des tiens, et crois moi....ça sera pas pour les tripoter au fond d'ta poche!!"


Elle se jetta sur lui mais s'arréta nette, le nez face à une lame dont la finesse apparente annonçait tout le tranchant de la situation.

-"Giuseppe.....mon ami...
Quelle bêtise d'en venir à des gestes si brutaux.
Rangez moi donc ce couteau et allons converser en adulte sur une souche pas trop humide. Je suis sure que nous pouvons nous entendre....."


Alors que le napolitain se questionnait en son fort interieur et s'apprétait à baisser son arme, Bardaya porta un violent coup dans son poignet.
Le couteau voltigea quelques mètres plus loin, tandis que la jeune femme en profita pour sauter sur son aieuil, le faisant tomber à la renverse dans un buisson.
De là s'en suivit un roulé-boulé d'où sortaient parfois de la mélée, un bout de bras, une tête, un genou....


-"Espèce de vieux crouton, tu vas me rendre cette bague oui!!!!
Aïeeeeeuuuuuuuxxxx! Mais elle est à moi!!!!..................


Mais c'est qu'il pince avec ses genciveuuuuxxxx!!!
Lache mon bras!!!!!
.

giuseppe_cagliabrese a écrit:
Le Giu, trahi par le coup de Bardaya, roula à terre avec la fille

Espece de salo.... Sale petite garce!! Cette....

La lutte éait acharnée, tous les coups étaient permis

ggggnnggn

Giuseppe mordait la jeune femme, bah oui tous les coups étaient permis j'vous dit!

Cette bague ne PEUT pas etre à toi!!! Où que tu l'as volé!!

Il finit par immobiliser tant bien que mal la jeune Bardaya, en prenant soin de parer un coup là où celle-ci avait menacer de s'y prendre. Elle gigottait mais il repris son souffle, et lui maintenant le visage dans la boue.

Repond!! Répond où tu l'as volé!! La bague a inscrite à l'interieur "G.C"! J'suis sur que c'est celle de mon fils!! Où il est???? Tu sais où il est!!!!

Giussepe gueulait, la rage sortait. Il allait manquer de la tuer si il n'obtenait pas de réponse de suite. Restés La bas, les autres étaient maintenant trop loin pour arriver à temps.


Dernière édition par le Jeu 20 Sep 2007 - 13:02, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
bardaya

bardaya


Nombre de messages : 99
Date d'inscription : 13/07/2006

[ARCHIVES]Septembre/Octobre 1455 Empty
MessageSujet: Re: [ARCHIVES]Septembre/Octobre 1455   [ARCHIVES]Septembre/Octobre 1455 Icon_minitimeJeu 20 Sep 2007 - 13:00

Bardaya. a écrit:
-"Mais cheux l'ai pochhh folééé!!!Pouah!!! , hurla t'elle, de la boue plein la bouche.

Elle se débattait comme une furie, essayant de dégager Giuseppe de son dos. Mais il était lourd le bougre et l'on sentait par ses mouvements une bonne maitrise du combat au sol.


-"Pouha! Pouha! J'le connais pas ton batard! Lache moi ou j' te jure que ça va très mal finir tout ça!"

Tout en fulminant, elle se mit à battre des bras dans la boue, brassant des flots de gadoue vers l'arrière, en direction du vieu bonhomme. Elle ne sut si c'était toute la boue qu'il avait dans les yeux ou juste la viscosité ambiante qui l'avait fait lacher, toujours était il qu'elle était maintenant libérée de son emprise.

Son esprit combattif prit le dessus et elle passa à son tour au dessus de Giuseppe. A cheval sur l'ancêtre, elle commença par récupérer son bien au fond de sa poche, non sans un certain degout, puis elle lui enfonça la tête dans la boue, plus par vengence que par utilité.


-"Alors maintenant, tu vas m'dire c'est quoi ton problème!!???

giuseppe_cagliabrese a écrit:
Giuseppe maintenant avait perdu le dessus. Il essayait de se degager, et y parvint à moitié. A moitié seulement. Il avait perdu la bague et ne tentait plus de la récupérer mais de se dégager de la garce. Il y parvint non sans mal et cracha toute la terre que Bardaya lui avait fait manger.

Son couteau était trop loin, et il se tint à distance, les bras en avant tournés vers Bardaya. Ils s'observaient. Au bout de trente seconde où les deux recuperaient un tant soit peu, ils s'assirent sur de vieilles souches, dans le fossés, et Giuseppe prit la parole


Je ne te parle pas d'un batard, mais d'un de mes fils que j'ai eu il y a un sacré bail. Il s'appelait Jospeh, et, avec les autres je les ai eu après mon mariage avec une fille de soldat franc, à Naples.

J'avais meme pas 20 ans, mais bon, j'avais ce qu'il fallait pour fonder une famille!!
dit il en gonflant le torse.

...Enfin, ce j'voulais dire, c'est que c'est la chevalière de mon fils. Pour chaque enfin j'ai donné à ma femme un bijoux où j'avais gravé mes initiales.....Le probleme, c'est qu'elle est partie avec mes enfants quand les tensions entre les francs d'Anger et nous, les ..."nativi", ont encore augmenté. Et je ne sais ce qu'il sont devenu, ni meme si elle leur a effectivement laissé leurs bijoux.

Voila c'est ça mon problème.


Il n'y avait aucun attermoiment dans les paroles du vieux. Trop fier, il ne laissait rien paraitre. Cela faisait bien trop longtemps qu'il s'était fait à leurs absences pour que quoi que se soit puisse le toucher à présent.

Bardaya. a écrit:
Bardaya se calma, elle reprit une respiration normale et accepta se prendre place près de Giuseppe.
Pendant qu'il lui narrait son histoire, tout en l'écoutant, elle commença à essorer la boue de ses cheveux. Elle les plaqua en arrière et après s'être généreusement frotté les mains sur ses cuisses, elle fouilla sa poche à la recherche de la chevalière.
Elle en sortit un gros tat de gadoue du quel elle extraya le bijou.


-"Pouha!! C'est cracra tout ça....

Puis elle intégra les dires du vieilles homme et commença à faire quelques rapprochements.

-"Tu veux donc dire que celui qui m'a laissé ce bijou est ton fils?
Parce que pour moi, ce bijou est un héritage de mes parents....un truc, qu'ils m'auraient filé avant de m'abandonner lachement au milieu des bois....
Alors si je suis ton raisonnement et le mien, mon père serait ton fils....du coup, ça ferait de toi mon grand père.....


Elle s'arréta un instant, fit mine de réfléchir et parti dans un fou rire que même une attaque surprise de Bretons n'aurait put stopper. Elle s'exclafait tellement qu'elle fini par partir à la renverse, les quatre fers en l'air.

-"Ah ah aha haha haha haha!!!!!
Aïeuuux mes abdos, ça fait mal....

Toi.....mon papy....... Ah ah hah hahahh hahhaaa!!! C'est trop marrant!!
Et dire que t'étais près à me butter y'a 2 minutes......Ahahah ahhhahaha!!"


Puis elle tenta de reprendre son air sérieux, mais manqua encore de s'étrangler à plusieurs reprises en essayant de se contenir.

-"Ah merci Giuseppe pour cette bonne blague!! Ca m'a décrassé les chicos de me marrer autant.
Sacré toi va!
Bientôt tu vas me dire qu'Amerzone est ma cousine et que Totone est ma soeur...
Quoique...pour Totone, c'est à demi vrai héhé!!"

giuseppe_cagliabrese a écrit:
Giuseppe ne réagissait pas aux rires gras de la Bradaya. Il ne pouvait pas croire non plus que celle femme, aussi vulgaire et crasseuse soit elle, soit une de ses rejetons. Il pensait surtout à son fils Joseph. Il aurait donc vécu assez longtemps pour faire des enfants? Il serait encore en vie?

Il sorti de ses pensées, brutalement, non sans mal en fait...


Hein? Quoi? Pourquoi tu me parle d'Amerzone?...

...

Dis moi tu sais si ton père est encore en vie?
Revenir en haut Aller en bas
bardaya

bardaya


Nombre de messages : 99
Date d'inscription : 13/07/2006

[ARCHIVES]Septembre/Octobre 1455 Empty
MessageSujet: Re: [ARCHIVES]Septembre/Octobre 1455   [ARCHIVES]Septembre/Octobre 1455 Icon_minitimeJeu 20 Sep 2007 - 13:01

Bardaya. a écrit:
Giuseppe parraissait perturbé. Le vieux pourtant si impassible, semblait d'un coup, un peu sentimental. Bardaya quant à elle, ne savait plus quoi penser.
Cette nouvelle lui semblait si soudaine et terriblement étonnante.
Il allait lui falloir surement un certain temps avant qu'elle l'accèpte et l'intègre.


-Tu sais, on m'a abandonnée très jeune. J'devais pas avoir beaucoup plus qu'un ou deux ans. Je suppose que je savais marcher et macher des aliments si j'ai survecu, mais c'est un peu près tout.

Je n'ai aucun souvenir de tout cela....C'est bien trop vieux!! Je ne sais même pas qui sont mes parents!! Juste quelques suppositions ça et là....et cette chevalière..."


Le napolitain tira une mine extrémement déçue. La petite flamme qui s'était allumée, l'instant précédent dans ses yeux, avait été soufflé d'un coup.
Bardaya se sentait mal à l'aise. Elle n'avait pas l'habitude de le voir comme ça. Elle se tortillait sur sa buche, à la recherche d'un truc intelligent à dire. Soudain, l'illumination!!


-"Mais tu sais, il y'a une piste que je n'ai jamais suivi.
J'ai appris juste après qu'elle soit morte, que j'avais une soeur jumelle. J'ai même retrouvé son corps en Bretagne, et pas de doute possible, elle me ressemblait comme deux gouttes d'eau, portait le même nom que moi et avait la même tache de naissance.

J'ai pris le temps de me renseigner un peu sur elle et l'on m'a juste donné le nom du précepteur qui l'avait élevée. Elle en était très fière et apparament, il serait toujours en vie.
On le nomme Knut à la Barbe Fourchue. C'est tout ce que j'ai retenu.

Demain, j'irai au bureau des postes afin de lui faire parvenir une missive.
Logiquement, s'il était le précepteur de ma soeur, c'est que mes parents la lui ont confié et donc, il pourra surement me renseigner sur leur identitée".
.

Alalala, qu'elle était fute-fute cette Bardaya!! Toujours une supère idée en réserve!! Elle se félicitait interieurement, flattant son égau déjà de taille correcte lorsqu'elle sentit Giuseppe un peu tendu.

giuseppe_cagliabrese a écrit:
Giuseppe se rassembla, se leva d'un coup et dis d'une voix forte, redevenu lui-meme.

Bien!! Bon alors tu es ma fille! Tu as une soeur jumelle!! Tu pourrais retrouver tes parents, mon fils grace à son cadavre! Ché bellina!! Brava, bravissima!

Viens par là, on va rentrer en ville il fait torp humide dans le coin! Vraiment!


Il la prit sous son bras, remontèrent la talus, où les autres ne les avaient pas attendus...

Quelle bande de crevards! Bah, maintenant on a une famille, on s'en bat des autres!

Ils prirent le chemin, et ce faisant...

Dis moi, tu sais moi j'ai beaucoup de chose à faire, tout ci tout ça... Enfin j'voulais te dire que je pourrai pas trop t'aider pour ton Knut. Donc si jamais tu veux un peu d'argent j'ten filerai, mais je ne t'accompagnerai pas à la recherche de ton père.

La parole pouvait sembler un peu seche si on ne connaissait pas le vieux. Mais quand on le connaissait, on savait qu'il ne fallait pas s'attendre à mieux de sa part, meme à sa fille (enfin, sa petite fille), semblait il à ce moment précis.


Ils n'étaient pas loin de l'orée. Ils atteignirent donc rapidement la clairiere, et les murailles de la ville étaient deja visible, au loin.

Giuseppe alors s'arreta.


Une seconde veux tu?

Il alla, hesitant, vers un buis. Il fouilla et se mit la main devant la bouche, en reculant. Il rejoignit prestement Bardaya.

Viens viens, allons y ça ne sert à rien de trainer ici ma fille.

le ton paternaliste et fortement autoritaire du vieux, qui la prit par le bras et commençait à marcher sans se retourner, incita Bardaya à le suivre, sans oser poser de question... pour le moment.

HRP continuation du rp vieille forge, si vous le voulez bien /HRP
Revenir en haut Aller en bas
bardaya

bardaya


Nombre de messages : 99
Date d'inscription : 13/07/2006

[ARCHIVES]Septembre/Octobre 1455 Empty
MessageSujet: Re: [ARCHIVES]Septembre/Octobre 1455   [ARCHIVES]Septembre/Octobre 1455 Icon_minitimeJeu 20 Sep 2007 - 13:06

La grande place d'Angoulême, le même jour

giuseppe_cagliabrese a écrit:
Le vieux et sa petite fille, maintenant en ville, marchaient moins vite : ah, la civilisation! Son gibet avec son client, sa soldatesque crasseuse et vicelarde, rien que des repères rassurant et bienveillant. Puissent ils demeurer eternellement en nos murs...

Ils traversèrent la place, vers la vieille forge de feu Istvan, le hongrois.

La vieille forge abandonnée de la place, Angoulême, le même jour.

giuseppe_cagliabrese a écrit:
HRP suite du rp de la Braconne /HRP

Le couple etait maintenant devant l'ancienne maison de Giuseppe.

Ma fille, j'ai confié cette maison à quelqu'un mais on dirait qu'il a trouvé mieux. je ne le vois plus dans le coin, il nous à meme faussé compagnie à la foret pendant que nous parlions... Qu'en dis tu? Je reprend ma maison au centre ville? Là où il se passe les choses?

Ni une ni deux, il n'attendit pas la réponse, ouvrit la porte, et faisait comme chez lui. Après tout, il etait chez lui, et le vieux Vandré n'avait meme pas eu le temps de s'installer.

Pas beaucoup de meubles, mais quelques amis, et tout reprendrait sa place normal. Une table, 6 chaises, c'était plus que suffisant.



Viens ma petite, que je t'explique. Tu sais, c'est vrai que j'ai du mal à croire à cette rencontre. Mais je crois en la volonté divine j'vais te dire, et pas trop au hasard. Aussi cette bague me suffit à moi, tu es de mon sang et basta! Et le sang c'est sacré.

Il se tut un moment. Il avait beaucoup à raconter. Beaucoup trop pour une seule personne, en une seule fois. Il faudrait tout de meme rattraper le temps perdu, une génération perdue...

Bardaya, ton pere, mon fils, je veux que tu saches qu'il avait des freres, quatre freres. Je les ai peu connu car Ysandre (que le diable l'emporte!) est partie avec eux au nord. Mais, vivants ou morts, ils sont en France maintenant. Enfin je pense...

Des informations en vracs, des bribes plutot, qui à coup sur n'allait qu'atiser la curiosité de Bardaya. Mais on ne pouvait raconter toute une vie, et meme plusieurs, en commençant par le debut...

Après un autre silence, Giuseppe se leva, et chercha quelque chose dans le buffet.


Il doit bien etre quelque part, je crois bien l'avoir laissé là, la derniere fois...

Bardaya. a écrit:
Bardaya avait suivit papy Giuseppe à travers la ville. Tout au long de la route, elle avait scruté le vieux, cherchant les points de ressemblance de leur deux visages. Elle essayait aussi de mettre en corélation les informations qu'elle avait en sa possession.
Dans sa tête, une foultitudes de questions fusait de part et d'autre si bien qu'elle avait l'impression que son cerveau n'allait pas tarder à bugger.


-"J'crois que j'vais avoir besoin d'un remontant moi....."

Ils arrivèrent enfin a la forge et Bardaya put se laisser tomber sur une chaise. Elle était totalement décontenancée. Il y'a même pas une heure, le vieux la traitait de "garce" et de "salo...." et le voilà maintenant à l'appater avec des "ma fille" et "ma petite".
Elle l'écoutait pourtant attentivement, stockant au fond de sa mémoire, les informations qu'elle ne pouvait gérer de suite.


Giuseppe a écrit:
Ma fille, j'ai confié cette maison à quelqu'un mais on dirait qu'il a trouvé mieux. je ne le vois plus dans le coin, il nous à meme faussé compagnie à la foret pendant que nous parlions... Qu'en dis tu? Je reprend ma maison au centre ville? Là où il se passe les choses?

Bardaya ne savait que répondre. Après tout, elle ne le connaissait pas si bien que ça ce Giuseppe. Il commençait déjà à l'appeller "ma fille" alors qu'il venait de conclure qu'elle était sa petite fille.
Qu'est ce qui lui garantissait qu'il avait toute sa tête? L'inciter à s'installer non loin de chez elle pourrait avoir de graves conséquences...Mais en même temps, elle ne pouvait pas le pousser à demeurer dans cet atelier, les premiers froids approchaient et les courants d'air étaient légion, même s'il avait été restauré il y a peu.


-"Heu....et bien...
Oh et puis bouse! Tu vas pas rester à te cailler les miches ici!! Ramène ta fraise dans une vraie maison, tu y seras beaucoup mieux!
Mais attention, je ne veux pas te voir squatter chez moi tous les jours hein!?


Mais Giuseppe avait déjà pris sa décision, il était plutot dynamique pour un vieux se disait elle pendant qu'il remuait dans tous les sens pour se sentir chez lui.

Giuseppe a écrit:
Viens ma petite, que je t'explique. Tu sais, c'est vrai que j'ai du mal à croire à cette rencontre. Mais je crois en la volonté divine j'vais te dire, et pas trop au hasard. Aussi cette bague me suffit à moi, tu es de mon sang et basta! Et le sang c'est sacré.

Elle s'approcha timidement. Elle restait méfiante car les changements de ton de son interlocuteur la laissait pantoise. Et puis surtout, elle ne possédait pas les certitudes du vieu. Elle avait besoin de preuves pour s'assoir sur cette vérité, la faire sienne et intégrer une famille dont elle ne soupsonnait même pas l'existence quelques heures plus tôt.
Pour elle, la famille c'était un truc dont tout le monde parlait, qu'elle avait vu chez les autres mais qu'elle n'avait jamais ressenti en elle.

Bien sûr, connaitre ses origines, pouvoir s'identifier à d'autres, connaitre son histoire, c'étaient des sujets qui la taraudaient de temps à autres, mais elle avait pris l'habitude de noyer ses pensées sous la fumée et la bière.

Et puis les nombreux détails que Giuseppe lui apportait lui donnaient envie d'y croire et déclanchaient en elle, une nouvelle avalanche de questions.


Giuseppe a écrit:
Bardaya, ton pere, mon fils, je veux que tu saches qu'il avait des freres, quatre freres. Je les ai peu connu car Ysandre (que le diable l'emporte!) est partie avec eux au nord. Mais, vivants ou morts, ils sont en France maintenant. Enfin je pense...

Elle ouvrit de grands yeux.
-"Cela voudrait dire que je pourrais avoir des tontons et peut être même des cousins? C'est diinnnnguuueee!!" dit elle en se tennant la tête.

Cela la laissa silencieuse, comme Giuseppe. Elle commençait déjà à mettre en place les premiers éléments de sa lettre à Knut. Elle avait hâte d'avoir la certitude de tout cela.

Le silence fut rompu par le napolitain qui cherchait visiblement quelque chose dans la commode du coin.

Tiens, c'est marrant! se dit elle, il a l'air aussi organisé que moi!

-"Je peux t'aider?"

giuseppe_cagliabrese a écrit:
Il se retourna, avec un bout noir et un vieux papier maché, radieux

Non c'est bon! J'ai trouvé! Voila...

Il S'assit en face de Bardaya et commençait à gribouiller quelque chose.

Bon voila, voila...

Il s'appliquait du mieux qu'il pouvait, et en présenta le resultat

Tiens, ce sont les armes de mon grand pere, et celui de son père. Il etait seigneur d'un bout de terre caillouteux à l'interieur du pays napolitain...Mais il etait seigneur c'est le principal. Ca, c'est son blason.

Bello! no?

Bardaya. a écrit:
A présent atablée, Bardaya observait avec de grands yeux écarquillés, les tracés de papy Giuseppe, Ses yeux suivaient le bout de charbon, sans jamais le lacher.
Elle aimait le doux bruit du minerai qui s'effrite tendrement le long du papier.
Lorsqu'il eut fini son shéma, l'ainé le tourna vers la jeune femme afin qu'elle puisse mieux l'observer. Elle mit un certain temps à reconnaitre les diffèrents éléments, alors il dut lui donner quelques explications qu'elle but sans en perdre une goutte.
Elle paraissait satisfaite, et se risqua à demander:


-"Dis.....Pa....heu.....Giuseppe...
Tu m'apprendras à parler italien? Elle est jolie ta langue.....

Et pis ça doit vachemnt servir pour compter fleurette à du gueux pas trop crade....


Elle se mit soudain à rêvasser et pensa tout haut, histoire de voire le rendu à l'oreille du peu de langues étrangères qu'elle connaissait.

-"Bonjourno mister....como esta? Bueno?
Oh ouais, c'est la supère classe, j'vais emballer un max!! Me manque encore un peu de vocabulaire....mais ça devrait pouvoir s'arranger avec ......"


Giuseppe l'interrompit, fesant claquer ses mains devant le nez de sa petite fillote.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





[ARCHIVES]Septembre/Octobre 1455 Empty
MessageSujet: Re: [ARCHIVES]Septembre/Octobre 1455   [ARCHIVES]Septembre/Octobre 1455 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
[ARCHIVES]Septembre/Octobre 1455
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» [ARCHIVES] Juillet/ Aout 1455

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Domaine de Doissat :: Rez-de-chaussée - Partie publique :: La bibliothèque-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser