Domaine de Doissat
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Domaine de Doissat

Demeure de Bardaya de Doissat et de Loubert
 
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 [archives] Novembre/décembre 1455

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bardaya

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MessageSujet: [archives] Novembre/décembre 1455   [archives] Novembre/décembre 1455 Icon_minitimeDim 9 Déc 2007 - 4:42

Quelques pas et puis....


Alistiel a écrit:
La chute. D'aucuns pensent les routes pavées comme le digne héritage antique ayant permis de faciliter toute circulation. Il fallait néanmoins en apporter l'irrégularité par un imprévu, notoire si l'on eût pu dire ainsi...

Le soleil était déjà haut dans le ciel lorsque de Lanleff traînait le pas le long des venelles jouxtes à l'agora angoumoisine. Menant son favori, un selle Trakehner à la robe alezane, le comte tenta l'ascension de la "rue du millepertuis" (tenant son nom de la multitude de fleurs sauvages bordant ses murs noircis, mais surtout des innombrables trous que compte sa chaussée) avec une assurance altérée à chaque mètre. A mi-chemin, on ne pouvait faire demi-tour sans risquer une descente, à coup sûr trop rapide, des plus scabreuses.

Le cavalier se pencha vers l'avant afin de laisser au hongre un meilleur appui sur son arrière. Lorsque ce dernier s'élança à la seule sollicitation du mors, le sabot glissa et le destrier fit une embardée, tentant en vain de retablir un équilibre déjà précaire. Alistiel fut projeté sur une façade, et sa monture se retrouva les quatre fers en l'air, gisant de fait en travers de la voie...

L'homme avait heurté l'arrière du crâne sur la pierre, et n'avait eu le temps d'esquisser ni cri, ni appel; il reprit peu à peu connaissance...

Bardaya. a écrit:
Bardaya revenait du marché les bras chargés. Perdue dans ses pensées, elle se disait qu'avec un âne, son dos et ses bras souffriraient moins. Elle comptabilisait mentalement ses économies lorsqu'elle apperçut au bout de la rue, une grosse masse sombre dont l'ombre lui cachait les détails.

Elle pressa ainsi le pas, curieuse de savoir ce que cela pouvait être. Il y'avait souvent des déchets dans les rues, flanqués par la fenêtre, mais jamais de si gros, ils ne passeraient pas par l'ouverture.

Lorsqu'elle ne fut qu'à une dizaine de mètres, elle finit pas distinguer la silhouette d'un cheval en fort mauvaise posture. Coincé entre un mur et quelques tonneaux stockés dans la rue, le pauvre n'arrivait pas à se relever par lui même.
Bardaya lacha toutes ses petites emplettes et n'écoutant que son petit coeur, elle s'approcha avec calme de l'animal pour le rassurer et entreprit, tout doucement, de déplacer les tonneaux afin de lui laisser l'espace pour se remettre sur jambes. Elle craignait qu'il ne se soit cassé quelque chose mais ne pourrait le vérifier que lorsqu'il serait debout.
C'est seulement à ce moment là qu'elle se fit la reflexion sur l'arnachement de la monture. S'il était harnaché, c'est qu'il devait être monté. Et s'il devait être monté, c'est que le cavalier ne devait pas être loin.
Coup d'oeil rapide aux alentours, un bras dépassait de derrière les tonneaux.


-"Non d'un p'tit bonhomme en mousse!! J'me demande qui c'est qui c'est vautré comme une bouse comme ça!

Fière de ses biscotauds, elle dégagea les tonneaux en les faisant glisser sur les pavés. Ainsi libéré, le cheval ne tarda pas a se redresser et Bardaya de découvrir le comte de Lanleff salement assomé.
Les yeux mis clos, il reprennait vaguement connaissance.
Bardaya, qui n'avait pas d'eau sous la main, faillit lui cracher au visage pour l'aider, mais elle se ravisa au dernier moment et se contenta de lui tapoter la joue gentiment.


-"M'sir l'Comte!! m'sir l'Comte!! Ouvrez les yeux!! Pas de mort dans les rues d'Angoulême s'vous plait là!! Aller, revenez à vous !!

Alistiel a écrit:
Contrit par la défaite face aux éléments, le comte leva difficilement les paupières lorsqu'il sentit des picotements aux joues. Une fois conscience en place, il releva du chef et aperçut une Bardaya rougie, par la brise sans doute, bien plus par le burlesque de la scène... S'agrippant à la main tendue par la jeune femme, le malheureux s'en expliqua...

_"Au diable ce fichu canasson ne sachant point mettre un pas après l'autre! Bien habile sur les chemins, à la moindre difficulté on s'effondre!"_ lança-t-il en frottant sa nuque.

_"Je vous remercie, dame Bardaya, de cette sollicitude. Vous me voyez ainsi peu convenant, et plutôt mal mené par ce bourrier, j'en suis navré. Auriez-vous l'amabilité de me conduire au maréchal-ferrant le plus proche, qu'il examine l'équidé et son parrage? Quant à moi, je n'ose appeler à une quelconque hospitalité en l'état..."_

Alistiel tapota sa tenue aux endroits meurtris, bien plus embarassé de paraître ainsi vêtu que par l'incident lui-même...

Forth_With a écrit:
Forth_With avait pris la mauvaise habitude de faire des petites virées en ville. Pas pour descendre plusieurs tonnellets en taverne. Non plus pour contempler la citée d'Angoulème.

Il faut dire qu'à force d'habiter en dehors de ces murailles l'envie de venir si balader grandissait. Mais demeurer à l'extérieur avait ses avantages, surtout par rapport aux voisins.

Il se promenait donc tranquillement, sifflotant et un brin de paille à la bouche lorsqu'il constata de loin le grand chambardement de la mairesse. Il fut d'abord amuser par la scène puis se ravisa.


Elle ne doit pas s'amuser pour rien. Si elle enlève tout ces tonneaux c'est sûrement pour dégager quelque chose.

Fort de cette réflexion il s'approcha au petit trot. Il arriva alors au moment où l'homme qu'elle avait dégagé se relevait. Il put aussi apercevoir son cheval bien mal en point.

Mais Forth était plutôt un ermite loin des questions politiques. Il connaissait évidemment son maire mais il ignorait qui était cet homme.


Ho là un problème mes amis ? Besoin d'un coup de main ?

Il savait que Bardaya ne se formaliserait pas de ce langage mais il se rendit compte au bel habit de l'homme que ce ne serait pas exactement le même chose.

Bardaya. a écrit:
Bardaya ne savait que faire pour lui venir en aide. Elle secouait les mains dans tous les sens en lançant tout bas des "dieu m'tripote" d'embarras. Elle l'aurait bien aidé dans son tapotage mais devina que ce n'était pas quelque chose que l'on partageait avec n'importe qui.

Elle se rapprocha avec précaution du cheval pour ne point l'affoler et entreprit de décoincer les rênes qui s'étaient prises à son antérieur gauche.


-"Hé bien gros ch'val, c'est un coup à t'arracher tous les chicos ça!!
Ne bouge pas, que j'te délivre."


Un peu impressionnée par la taille de l'animal, elle lui flatta l'encolure, et laissa sa main descendre lentement le long de sa jambe. Arrivée au paturon, elle empoigna fermement le membre et désentortilla l'enrênement avant de reposer le sabot à terre.
Puis elle se glissa au niveau de la selle et en profita pour la déssangler de quelques crans, histoire qu'il puisse mieux respirer.


-"Voilà qui devrait mieux aller!! lui glissa t'elle a l'oreille pendant qu'elle repassait les rênes par dessus l'encolure.

Puis, Alistiel ayant fini de s'épousseter, elle revint vers lui, l'oeil inquisiteur.


-"M'sir l'comte, z'êtes sûr que tout va bien?? M'est avis que vous devriez vous allonger un peu. C'est jamais bon les coups sur la tête. Et puis je devine quelques équimoses ça et là... , elle lui effleura le visage pour lui montrer les zones sinistrées, J'comprend pas tous s'que vous jactez, mais j'peux pas vous laisser comme ça. ... Petit moment d'intense réflexion ......

Aller! j'vous embarque, j'rentrais justement chez moi.


Regard inquiet du comte, paroles réconfortantes de la mairesse, , Rhhhooo, n'ayez craintes, j'ai fait l'ménage le mois dernier!! Et puis j'me chargerais d'emm'ner vot'monture chez l'maréchal.
Nan nan! Ne dites rien, je sais.....ma bonté me perdra! Mais j'prend l'risque!


C'est alors que Forth fit son apparition. Elle lui adressa un sourire poli tout en tendant son bras à Alistiel, feintant la promenade, histoire qu'il ne se paye pas trop la honte.

-"Bien le bonjour Messire Forth, je vous remercie de votre sollicitude mais nous ne faisons que nous ballader gentiment..."

Elle ne put s'empecher de refiler un coup de coude à Alistiel pour le faire acquiesser, ce qui eut plutot pour effet de le faire grimacer.

Alistiel a écrit:
Le geste de Bardaya fit grimacer le comte. Elle avait frappé sur une côte, au mieux fêlée, dont le claquement ne présageait rien de bon... D'un hôchement de tête Alistiel salua l'homme venu prêter assistance au tandem. La bienséance interdisant le noble à toute faiblesse apparente, ce dernier démentit alors un acte involontaire...

_"Soyez rassuré cher monsieur, je ne faisais que mettre à l'épreuve une monture trop habituée aux vertes prairies... L'éducation domestique s'exprime à bon sens dans un tel apprentissage; l'insuccès forge l'adversité, même chez les bêtes."_

Bardaya et With le regardèrent avec stupéfaction, était-il de mauvaise foi ou pensait-il vraiment ce qu'il venait de dire? Un silence fut marqué. Ce dernier en avait dit suffisamment long pour Alistiel, qui ne tarda point à redoubler de sa superbe...

_"Fort bien, une fois les formalités équestres effectuées et quelques ablutions bien encourues, je vous invite tous deux à partager le couvert dans la taverne qui vous ira. Dame Bardaya, je suis votre obligé..."_annonça-t-il en tendant le bras en direction de la marche originelle.
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MessageSujet: Re: [archives] Novembre/décembre 1455   [archives] Novembre/décembre 1455 Icon_minitimeDim 9 Déc 2007 - 4:56

Forth_With a écrit:
Forth_With n'était pas dupe. S'amuser avec un cheval de la sorte, même de la part d'un noble était un peu soitr timbré soit complètement impossible. Cet homme qui ne paraissait pas fol mentait donc.

*Il veut pas trop se faire remarquer. Soit. Mais on peut bien rigoler un peu. Feignons la surprise*

Alors Forth qui avait appris ce tour d'un ami fit des yeux ronds comme des soucoupes. Il machouilla plus hardiment son brin d'herbe et passa son regard du cheval, au maître, du maître au cheval.

Cré Vin dieu vous en avez de drôles d'habitudes chez les nobles. Moi personnellement les chevaux je les monte ou le attelle. Je ne m'amuse pas ainsi avec. Mais c'est vous le comte, comte.

C'est pas tout ça mais vous devez avoir soif. Au fait je ne vous avais pas vu avant à Angoulème vous venez d'arriver ? C'est vrai je ne fréquente pas le grand monde. Mais tout de même je vous aurais reconnu. Des habits pareils pour sûr ça se remarque.

Bardaya. a écrit:
Bardaya rougit. Elle n'avait pas l'habitude d'obliger qui que ce soit...Quoique...Enfin, en tout pas, pas les comtes.

Elle avait glissé son bras droit entre les rênes et se fit attraper le gauche par Alistiel, résolument décidé à effacer toutes les preuves d'un vautrage en bonne et due forme.
Elle avait bien compris qu'il bluffait, mais ne put s'empêcher de l'imaginer entreprendre un combat de lutte avec sa monture. Cela la faisait bêtement sourire, surtout lorsqu'elle se visualisa le comte en pleine clé de bras et le cheval tirant la langue, implorant des yeux, la pitié de son cavalier.

Mais Alistiel paraissait soucieux de ne laisser paraitre aucune faille, alors elle se mordit la lèvre pour ne point ricanner plus bêtement encore.


-"L'Ostal Opela est proche, mais je crains qu'elle ne scieé par à quelqu'un de votre rang. Par contre, l'Armageddon est super classe et puis on y est bien accueilli....et on vous y traite pas d'catin toutes les cinq minutes en plus
Vous êtes partant?"


Elle observait le visage des deux hommes, essayant de lire leur avis sur leur face. Mais le vert émeraude du regard d'Alistiel était si intense qu'elle dut se replonger dans sa simulation de lutte en attendant leur réponse afin de ne pas le dévisager totalement, de peur de l'importuner.

Alistiel a écrit:
Après quelques heures durant lesquelles Alistiel avait trouvé de quoi se rendre présentable chez la Bardaya, ils se rendirent en "l'Armageddon" tel qu'il fut convenu auparavant.

L'Astre déclinant, godets et chopes commençèrent à frapper le chêne massif des tables. Le dîner fut servi, une poule au pot accompagnée de sa potée aux truffes, une spécialité locale devenue incontournable sur ces terres de Périgord. A mesure que vers et verres s'enchaînaient pour le comte, celui-ci se mit à douter sur le nombre de personnes présentent dans l'établissement. Alistiel voyait déjà double, et seulement trois bocks à son actif; Bardaya quant à elle se tenait coude sur le fût de cervoise, ne comptant plus en unités... Elle observait le comte, l'oeil hagard et les gestes hésitants, la commissure des lèvres levée à chacune de ses maladroites tentatives...

Bardaya. a écrit:
Blurb...aller, une p'tite dernière pour la route....Lève ton verre....voilà, c'est bien, tout droit, on y va......
Stop stop stop...un peu à droite voilà, nan reviens un chouilla à gauche...on est bon....Levez!!!!Contact!!! On viiiiidddee!!!!

-"A glou..a glou..a glou..a glou...a glou....a glou.... a glou...
Beeeeeuhhrrrr!!!"
(bruit du rôt bien gras chez Bardaya)

Elle posa son énième chopine violament sur le tonneau qui émit le bruit sourd d'un tambour dont la peau est détendue.


-"Beurhhhhhhrrr!!!
Heuuuuu, cul sec!!!! Ahhh ahh ahhh!!!
Rhhha mon p'tit cubi, fais en moi péter une p'tite dernière pour voir si ça rentre!!!"


Brave Bardaya, beurrée comme un p'tit Lu! Malgré leurs diffèrences notoires, la présence du comte ne la mettait pas mal à l'aise. Au contraire, sa bienséance et ses bonnes manières l'amusaient et elle était vraiment honorée qu'il la supporte sans broncher.
Cela faisait bien longtemps qu'ils se connaissaient, leurs arrivées dans le Périgord-Angoumois coincidaient presque, mais pour Bardaya, jusqu'alors, il ne s'agissait que d'un haut dignitaire du Royaume, plus habitué à manger dans l'immense salle à manger de son chateau que dans une taverne dont l'hygiène douteuse s'affichait sans avoir à en passer le seuil.

Leur rencontre la laissait pantoise...Elle s'en remémorait les diffèrents acts tout en fixant vaguement Alistiel de ses yeux à mi clos.
Aux cotés du Comte, trois choppes seulement, mais elle le voyait déjà vaciller.....ou peut être était-ce elle?...ah nan, elle était callée contre le mur, c'était bien le comte dont l'équilibre faisait défaut. Cela la fit sourire, entre deux petits renvois, avant que la soif ne se fasse à nouveau ressentir.

Elle se tortilla sur le coté pour se resservir une "dernière " petite mousse, ce qui eut comme effet d'appuyer irrémédiablement sur sa vessie déjà lourdement détendue. L'appel de la nature la traversa d'un douloureux frisson des pieds à la tête. Pas encore assez ivre pour s'en ficher totalement, elle se précipita vers la porte pour aller y répondre tranquillement dehors, bien au froid, laissant Alistiel seul quelques instants.

Accroupie derrière un buisson, elle se parlait à elle même:


-"Rhhoooo, c'est un brave ti père celui là...de toute façon, pour payer l'addition, il ne peut qu'être sympatique!! Enfin j'espère qu'il a pas oublié s'qu'il a ...blurbs! ...dit, parce que.... elle tatonna ses poches à la recherche de finances avant de se reléver et de ratacher son froque.... -"Moi j'ai pas un rond...
Arff, en tout cas, j'sais pas.... il m'inspire confiance....un peu maniéré mais toujours avenant...Blurbbb


Se retournant vers sa vidange, elle déclara, satisfaite:

-"Pfffiou, comment ça fait du bien d'se vider!!! Aller, j'y retourne!! Manquerait plus que j'le r'trouve à moitié ivre mort sur l'comptoir!

C'est d'une marche presque assurée qu'elle retourna vers l'auberge, prête à nouveau à descendre quelques choppes.
C'était sans compter l'ouverture soudaine de la porte alors qu'elle s'apprétait à en tourner la poignée. C'est la partie tétale qui absorba le choc. L'onde se diffusa par le nez avant de se propager dans le reste du crane. Le pif en sang, elle était tombée sur les fesses, mais paraissait plus sonnée que blessée. Un ivrogne sortit sans même la voir et s'éloigna en remontant le chemin, vociférant contre les mouches qui lui tournaient autour.
Par la porte restée ouverte, Bardaya cherchait son acolyte du regard.

Alistiel a écrit:
Tandis qu'un homme aux épaules plus larges qu'une bête à cornes tentait de "délicatement" le délester de sa bourse, le comte fut ramené à bonne conscience par le sourd fracas que fit la porte sur le crâne de la pauvre bourgmestre. Alistiel lança les écus nécessaires à honorer la totalité de la réserve sur le comptoir, puis se leva avant de saluer d'un regard concentré le personnel. Il s'approcha de la chancelante Bardaya, et sortit une étoffe pourpre de soie orientale afin d'étancher le ruisselant liquide. La jeune femme, pestant à l'encontre de la porte, de l'homme en fuite, et bientôt de la Terre entière, esquissa une grimace au contact du tissu...

_"Vous embêtez pas pour moi! C'est bien l'seul liquide que j'bois pas! Allons vider encore quelques chopes..."_

_"Chère amie, je pense qu'il serait plus avisé de regagner pénates. L'heure me semble suffisamment avancée pour vous, comme pour moi. Laissez-moi vous raccompagner, chemin faisant vous m'entretiendrez sur la faune angoumoisine imbibée..."_

*présentant sa main à Bardaya*

_"Après vous..."_

Bardaya. a écrit:
La jeune femme n'avait pas vraiment l'habitude de tant de galanterie, mais elle n'avait rien contre, bien au contraire.
Elle s'essuya grossièrement les mains sur ses braies afin de ne pas crotter plus encore, la belle étoffe du Comte qu'elle se noua d'ailleurs à la taille, afin de la sauvergarder dans le meilleur état possible. Elle répondit ensuite à son invitation en passant son bras par dessous le sien.


-"Héhé, vieu proverbe....
Lorsque tu tapes ta tête contre une porte et que ça sonne vide, ne crois pas forcément que c'est la porte qui est creuse!!
, trouva t'elle a glisser pour faire sourire son sauveur.

*Bon, maintenant, c'est simple.....tu vas tout droit...aller, un pas devant l'autre...on y va....on y croit!!! Action!!!*

Ils titubèrent sur les premiers mètres mais réussirent tout de même à s'équilibrer rapidement en prennant appui l'un sur l'autre.
Les pavés inégaux avait fait chutter la mouture du Lanleff, mais ils ne les auraient pas, eux! Chaque pas réussi était une victoire contre la ruelle.


-"Blurb"!!

*Olalala, ça va pas trop là....ça va r'ssortir....ça va r'ssortir....
Tu peux viser partout, mais pas sur lui!!! et pas tes pompes aussi!!*

-'Blurb...blurb" , essayait-elle de cacher, en mettant sa main devant sa bouche. Mais l'appel de la quiche était trop fort, elle dut y répondre dans l'instant, lachant le bras d'Alistiel pour se précipiter dans un fourré.

-"Raouuuuulllll!!!! Le cri qui déssoule!
Bluuuuuuuuuuurb!!!!

Alors ça!! C'est d'la jolie galette ou j'm'y connais pas!!!"
déclara t'elle assez fière en se frottant les mains. Mais en relevant la tête, elle se rendit conpte qu'elle avait bien évité les pieds d'Alistiel, certes, mais pas ceux de l'ivrogne de tout a l'heure, qui dormait paisiblement sous elle. Elle en fut si surprise qu'elle bondit hors du bosquet pour aller se planquer derrière son camarade qui ne comprennait absolument rien à ce qui était en train de se dérouler.

Alistiel a écrit:
L'homme se redressa d'un bond, et beugla tant qu'il put tandis que Bardaya s'essuyait sur l'étoffe offerte par le comte. Il fixa de son oeil unique la jeune femme, fermement décidé à en découdre titubant tête baissée à chaque pas. Le comte tendit son bras à l'horizontale afin de marquer au bucolique soiffard la limite à ne point franchir. Il y a bien des années qu'Alistiel n'avait eu à croiser les poings, ou le fer; les heures des archers du Triskell en Bretagne tenaient plus du souvenir que de l'actualité brûlante...

_"Pousse-toi l'nobliau! M'en vais l'occire la maraude!"_ hurla l'ivrogne entre deux régurgitations colorées.

L'agreste mesurant une bonne tête de plus que lui, Alistiel rentrerait probablement dans une seule des guêtres de ce cerbère des fûts. Un duel en l'état ne serait un bon présage pour la suite, il s'avança alors sur une once ironique...

_"Dites-moi, honorable amoureux des bonnes choses, que diriez-vous d'une fine cuvée d'hydromel dont je fais moi-même la bonification entre mes murs? Je dois avoir quelques dame-jeannes à vous offrir en contrepartie de ce facheux désagrément... Veuillez nous suivre, cela ne se trouve guère plus loin."_

Le Bulot ne retint que quelques mots (et non des moindres) du discours...


_"Euh, si ça s'boit ça m'va... Mais faut que la p'tite avec son nez tout rouge elle s'calme, sinon ça va barder Barda... Truc machin."_

Le comte se tourna vers elle, un léger sourire en coin...

Forth_With a écrit:
Forth_With qui parfois arpentait les rues d'Angoulème sans vraiment de véritable but, se baladait cette nuit là en plein coeur du quartier animé de la ville.

Ainsi entre les troquets, les tavernes, les bars, les bicoques et autre lieux de joyeuseries ils marchait tranquillement. Sans bourse ni même arme il n'était ni dangereux ni intéressant pour personne.

De plus à force même les soiffards et les alcooliques commençaient à s'habituer à sa présence. Même s'il le savait nul ne pouvait prévoir leur réactions. Un ivrogne n'est jamais totalement un ami.

Forth à force avait caractérisé les alcooliques. Il y a ceux qui ont l'alcool joyeux. Cela il les adorait évidemment. Ils voit tout en joie, bonheur et autre bonne chose. Il y a ceux par contre qui ont l'alcool triste. Déprimés comme si le monde leur était tombé sur la tête ils ne croivent plus en rien. Ensuite il y a l'alcool bavard. Ceux qui ne vous lâchent plus la grappe. Sympa au début, lassant rapidement. Et enfin les plus terribles ceux avec l'alcool violent, ceux à éviter comme la peste.

Chemin faisant il entendit alors à la sortie d'un troquet un bruit sourd. Il s'approcha en direction pour voir de quoi il retournait mais n'eu le temps que d'apercevoir une femme plutôt menue qui rentrait à nouveau dans une taverne.

Il fallit s'en aller lorsque elle ressortit accompagné d'un homme habillé plutôt hautement. Malgré la lumière qui sortait du boui-boui il eut du mal à voir leur visage. Il faut dire que la nuit était noir ce soir là.

Quand soudain quelques secondes plus tard la jeune femme s'en alla poser sa galette dans les fourrés. Quelle ne fut pas sa stupeur de s'apercevoir qu'un gusse pioncait là. Visiblement il risquait d'y avoir des heurts.

Forth_With s'approcha donc. Son âme de bon samaritain le perdra.


Ho ! Là ! Mes camarades une couille dans le pâté ou bien ?

Mais la surprise fut encore plus grande lorsqu'il vit que le grand type fringué avec des nipes qui vallait à eux tous le prix de sa maison ressemblait plus qu'étrangement au comte qu'il avait vu plus tôt et que la belle qui l'accompagnait était tout bonnement la mairesse. La mairesse franchement pompette d'ailleurs.

Mais c'est-y que c'est le comte crévindieu ? Et ben bonne biture dites donc ! Vous en tenez une belle.

Il reconnut alors aussi l'autre type beurré qui avait vu se répandre sur ses grolles un liquide ou plutôt une pâte qui était sortie du gosier de dame Bardaya.

Nico mon pote qu'est-ce que tu fous là toi aussi ? Dites c'est un rendez-vous ou quoi ? Parce que là...

Euh dites monsieur le comte vous feriez bien de retenir la mairesse car là elle commence à flancher. Elle ressemble à une tour que je reconnais de plus en plus. Dans cinq minutes elle fait un roulé-boulé au sol.

Ben faut pas vous mettre dans des états pareils pour si peu. L'alcool je vous jure. En parlant de ça j'ai le gosier sec, je peut vous accompagner ?
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MessageSujet: Re: [archives] Novembre/décembre 1455   [archives] Novembre/décembre 1455 Icon_minitimeDim 9 Déc 2007 - 5:08

Bardaya. a écrit:
*C'est dingue qu'un peu de vomi chaud sur les pieds puisse réveiller un ivrogne endormi...A noté pour plus tard, ça peut toujours servir* pensa t'elle en passant furtivement la tête sur le coté pour jauger la situation.

le mec bourré a écrit:
"Pousse-toi l'nobliau! M'en vais l'occire la maraude!"
*L'est gonflé lui!!! M'a presque pété l'nez et maintenant il voudrait m'refaire l'portrait pour un petit renvoi?
M'en va l'occire toi même tiens!! Tu vas voir s'que tu.....quoi que quand même l'est costaud l'machin...*
Mais pendant qu'elle se concentrait sur l'action, Alistiel avait déjà prit les choses en main et fit usage de sa diplomatie légendaire.

*Il est balaise l'asticot quand même, y'a pas à tortiller!! Même après trois chopines, il assure!*

le mec bourré a écrit:
"Euh, si ça s'boit ça m'va... Mais faut que la p'tite avec son nez tout rouge elle s'calme, sinon ça va barder Barda... Truc machin."_

En entendant son nom, elle sortit totalement de l'ombre de son sauveur, un peu rassurée par la baisse du débit d'insanités profanées par l'ivrogne.
C'est alors que Messire Forth fit son apparition. Ils l'avaient attendu à l'auberge un petit moment avant de renoncer à trinquer avec lui et il ressurgissait maintenant. Le hazard faisant bien les choses, l'ivrogne était une connaissance, ainsi la situation fut elle apaisée. La tension dégagée avait d'ailleurs permis à la jeune femme de désouler un peu

Ils commencèrent à marcher en suivant le chemin, sans vraiment avoir choisi de direction. Le sourire en coin d'Alistiel, elle ne savait trop comment l'interpréter, mais boire un bon alcool avec un ivrogne qui lui avait mis une porte en pleine face ne l'inspirait guère. Forth With, elle n'avait rien contre bien sûr, mais suporter son agresseur plus longtemps, elle sentait que la situation allait devenir pénible.
Il était vraiment imbibé, obligé qu'ils pouvaient le semer. A la prochaine intersection, elle agirait...
Le chemin devint ruelle rapidement et un croisement se profila au bout de quelques minutes.


*Bon, à 3, je choppe Alistiel, j'essaye d'attraper Forth en même temps et on court!!
1........
2......
*

-"Trois!!!!

Elle saisit le bras du Comte et le tira avec elle. Forth était derrière, il n'y'avait plus qu'à espérer qu'il suive.

-"COURREZ!!!!!!"

Forth_With a écrit:
Forth aimait bien Nico. Il ne l'avait connu que ivre mort. Il ignorait si dès fois il ne buvait pas. Il faut dire que c'est le genre de type que l'on croise dans les bas-fonds un soir de bringue le cul à l'air ou la tête penché au-dessus du rembarbe à vomir ses tripes dans la charente.

Il n'était pas très causant, parfois violent, même carrément con par moment mais il l'avait pris en sympathie et visiblement c'était réciproque.

Alors que l'alcoolique était plutôt enclin à profiter des tournées des autres et n'arroser avec sa monnaie que lui même il avait une fois offert un verre à Forth. Il avait pris cela pour un geste d'amitié.

Bon après quelques minutes il s'écroula par terre et ne revint jamais à lui. Résultat ce fut Forth qui paya l'ardoise de leur biture mais le geste et l'idée était là.

Toujours est-il qu'alors qu'il parlait avec l'ivrogne, qui avait d'un coup complètement oublié le vomi qui entachait ses pompes à l'écoute d'une bonne dose de piquette, il vit d'un coup partir dame Bardaya traînant par le bras le seigneur Alistiel.

Comme à chaque fois dans ces cas là il hésita une seconde au maximum. Mais déjà la donzelle avait mis dans la vue dix mètres aux deux hommes. Ni une ni deux sans vraiment réfléchir Forth partit à son tour en courant, fumant le Nico qui lui parlait alors de la niole qu'il s'était sifflé. Lui clair courrut très vite. Mais derrière le garçon n'avait pas vraiment la même puissance. Et par deux fois il trébucha. L'alcool n'aide pas à l'équilibre;

Devant cela ralentissait juste un peu, de quoi lui permettre de les rejoindre.

Il était à présent à cinq mètres d'eux et bien loin de l'ivrogne qui se perdait dans le noir.


Continuez il peut encore nous rattrapper.

La course repris donc de plus belle, même si les chaos semblait donner des remontées gastriques au comte et était carrément cahotique chez la mairesse.

Merci vous venez de me faire perdre un ami. Enfin un compagnon de soulerie quoi. Il faudra que je fasses attention dans le coin désormais.
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bardaya

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MessageSujet: Re: [archives] Novembre/décembre 1455   [archives] Novembre/décembre 1455 Icon_minitimeDim 9 Déc 2007 - 5:14

Mairie d'Angoulême

Perturabo a écrit:
De passage au bureau du maire.
Interrogation, question sans réponse, aha !
Il allait la torturer jusqu'à obtenir satisfation la fourbe bourgmestre.


Madame le maire est occupée ! , lui cria t'on, au rez de chaussée de l'hostel de ville. La vieille femme chargée de tenir à jour les registres de la mairie s'était levée pour empêcher Perturabo de poursuivre son chemin, mais elle était trop loin.

Je n'en ai rien à secouer ! Moi aussi je suis occupé !
Allez donc vous faire prendre par un ou deux mâles en manque de présence féminine, cela vous détendra !


Il fit fi des cris choqués de la vieille, avant de se présenter face à la porte du bureau du maire. Après avoir toqué, il passa la porte -sans autorisation, il faut en convenir-, puis de s'exclamer, les mains sur les hanches.


Ah ! Très chère !
Veuillez recevoir toutes mes félicitations pour votre ré-élection !


Puis s'inclinant légèrement, avant de lui baiser la main droite. Après tout, elle échangeait avec le juge des courriers d'une nature assez suspecte.

Mais dites moi, je n'ai pas vu de programme, tel que vous l'aviez indiqué sur le panneau de la mairie, là où vous annonciez votre candidature !

Enfin peu importe. Votre ligne de conduite politique doit probablement être la même que celle de ce mandat précédent, aussi je ne regrette pas mon vote !

Bardaya. a écrit:
("assez supecte" toi même d'abord!)Un léger toquage à la porte couvert par les cris de la vieille en bas précéda une ouverture de porte musclée d'ou surgit un Perturabo, semble t'il perturbé. Il la salua avant de la féliciter puis entra dans le vif du sujet.

-"Bah mon p'tit Louvelle, vous m'avez l'air tout chamboullé!!

Elle lui tira la chaise un peu miteuse qui faisait face à son bureau et l'invita à y prendre place après l'avoir dépoussiéré en tapotant dessus, ce qui provoqua un nuage épais qui se dispersa dans la pièce.

-"Veuillez m'excusez, je ne reçois pas souvent de visite ici et la vieille est à moitié aveugle, alors au niveau du ménage, elle assure plus trop."

Avant de regagner sa place, elle ferma la porte et se pencha vers le petit buffet a coté pour en sortir deux verres et une bouteille d'un alcool non identifié. Elle se retourna vers Perturabo et posa le tout sur le bureau.

-"J'sais pas s'que c'est...C'était là quand j'suis arrivée, mais c'est pas mauvais!!!

Elle se rassit et commença à servir les verres en continuant à discuter:
-"Alors comme ça vous êtes chagriné que je n'ai point affiché de programme....Je comprends, mais pour ma défense j'avais beaucoup de travail...."

Elle se saisit d'un verre, lui tendit avant de prendre l'autre. -"Santé!!!
Gloups!!"


Elle dessendit le verre d'une traite avant de reprendre:
-"Plus sérieusement, je n'ai pas eut le temps de finir ce que j'avais proposé dans mon premier programme.
Mais l'équipe municipale c'est enrichie d'un conseiller aux festivités, d'une conseillère aux charpentiers et bientot, d'une responsable du verger. Alors j'espère bien concrétiser, avec leurs aides, les propositions de mon premier programme, durant ce mandat.


Elle fit une pause avant de reprendre:

-"Alors oui, vous avez raison, je continue sur la lancée du premier mois. J'en ai fait un petit bilan dans ma dernière lettre, vous l'avez lu? Qu'en pensez vous?

Tout en lui demandant son avis, elle resservait les verres et rajoutait
-"J'vous en r'met un p'tit?"

ophelyas a écrit:
Ophé avait reussit a passer la vieille qui avait du trop boire s'était endormie aussi elle passa le plus doucement possible cela aurait été dommage de la reveiller pour son bien et le bien de tous.

En arrivant devant la porte Ophe entendit du bruit Madame le maire n'était pas seule elle toqua donc doucement et attendit qu'on lui dise d'entrer.


Bardaya. a écrit:
TOC TOC TOC

-"Grrrrr, encore la vieille croute qu'y'a un pet d'travers.... souffla Bardaya en reposant son verre, produisant un nuage odorant qui se vaporisa dans la pièce.

Elle marmonna dans sa barbe, surement quelques insultes bien senties, avant de se lever pour aller ouvrir. Elle s'attendait à une vieille toute ridée et c'était une jolie jeune fille qui se tenait devant elle, toute timide, toute mignonne.


-"Oh, Dame Ophelyas, j'mattendais pas à vous trouver là!! Elle reprit un visage bienveillant et fit entrer sa conseillère municipale.

-"Messire Perturabo, je ne sais pas si vous vous connaissez, mais voici Dame Ophélyas, la conseillère aux charpentiers d'Angoulême...et Dame Ophélyas, voici Maximilien de Louvelle, le juge qui officie en notre comté.

En deux bonds, elle ramena une chaise du fond de la pièce, toute aussi pourrie que la première puis se rassit à son bureau pour resservir une tournée, l'air un peu embêtée.

-"Arfff, par contre, je n'ai que deux verres....Si ça vous dérange pas, j'vous laisse le mien....Moi j'boirais à la bouteille c'est pas grave!
Quelle bon vent vous ammène chère conseillère?

ophelyas a écrit:
Ophélya entendit Bardaya arriver jusqu'à la porte elle l'entendait bougonner cela la fit sourire elle se douteit bien qu'elle en avait apres la vieille du bas.Ophe faillit eclater de rire devant l'air surpris de bardaya quand celle ci ouvrit la porte.

Bonjour, je vois quevous etes occupée je peux repasser plus tard si vous le souhaiter.
Ophélya entra et salua comme il se doit Messire Perturabo, bonjour monsieur le juge je ne pense pas vous connaitre Ophe attendit que Bardaya lui amène un siège en regardant autour d'elle ça ressemble bien a dame Bardaya se dit-elle.

Bien sur ne vous en faites pas je boirai dans votre verre ça me semble bon ce breuvage c'est quoi?

Ophe but une gorgée du liquide c'était fort mais bon ça se buvait bien.

Voila ce qui m'amène j'ai mis une affiche à mon bureau mais je ne sais pas si vous en avez eut des retombées aussi je voulais envoyer un courrier à chaque charpentier pour etre certaine que tout le monde soit averti et se mobilise mais je ne sais vraiment pas ou trouver cette liste peut-etre que vous pourriez me la donner ou m'indiquer ou la trouver.

Ophe attendit la réponse en regardant Barday siroter a meme la bouteille
elle prit son verre et but en attendant
.

Bardaya. a écrit:
*Toujours arrangeante cette jeune fille, c'est vraiment une perle* pensait elle en happant le goulot du bout des lèvres pour s'envoyer une petite lampée d'alcool.

-"J'sais pas bin s'que c'est s'te p'tit gniole, mais elle est vraiment gouteuse!" Lui répondit elle avant de s'essuyer la bouche d'un revers de manche. Elle écouta la requête de sa conseillère en oscillant lentement sur sa chaise.

-"Blurb.....où trouver la listes des charpentiers?...."

Bardaya commençait à être un peu pompette et puis elle était contente de voir Ophélyas, alors, tirant le gros tirroir de son bureau, elle sortit une belle boite en fer forgé qu'elle posa sur ses genoux. Avec précaution, elle déclipsa le loquet et tira le couvercle.
Plongeant ses mains à l'interieur, elle en extirpa une boule de verre grosse comme une tête de bébé, puis une étole de soie pourpre souillée de taches suspectes.
Elle disposa le tissu sur le bureau de façon à accueuillir la boule le plus douilletement possible sous le regard mi amusé, mi inquiet de ses hôtes.


-"Là d'dans!!" Finit elle par annoncer pour seule explication. Mais le lourd silence qui reignait lui fit dévellopper.
-"Bah là dedans quoi, c'est une boule qui dit des trucs!! J'l'ai acheté sous l'mantel s'matin à un vendeur à la sauvette. Il m'a certifié que ça marchait!"

Gros silence qui perdure.

-"Bon, vous m'croyez pas hein...Bah on va vérifier ça tout de suite!
Bouboule!! Donne moi la liste des charpentiers!!!!"


Pas de réaction...de la boule tout du moins, car sur les siège en face, elle ne savait décrypter si c'est de l'amusement ou de l'agacement qui se lisait sur les visages.
Elle toqua sur la parroi de l'objet, le secoua, répéta sa demande, resecoua, mais rien n'y faisait. Elle qui voulait épater la galerie, elle se retrouvait bien bête.


*Ah moins que....*

-"Ah oué...Mais je sais!! L'vendeur...L'avait un accent breton.....Doit pas parler l'françois la boule, c'est pour ça!! Bon, dès que j'trouve un breton en taverne, j'lui demanderais de faire la traduction!
Rhha ces importations étrangères, j'vous jure!!
s'exclama t'elle en mettant les poings sur les hanches.

Elle se pencha à nouveau dans son gros tirroir et en sortit un parchemin sur lequel elle griffona une adresse.


http://royren.free.fr/royaume_du_lavabo.html
-"Voilà, rendez vous chez ce vieux, Messire Lavabo. Il tient ses listes à jour. Cela va vous faciliter la tâche.

ophelyas a écrit:
Ophé qui attendait la rréponse de Madame le maire la regardait elle l'a trouvait bien etrange ce soir.Ophé avait envie de rire mais n'osait pas elle était là pour une conversation serieuse quand meme.

Je ne sais pas ou trouver cette liste d'ou ma visite à votre bureau.

Soudain san crier gare Bardaya sortit une boule de verre en disant qu'elle donnerait la réponse Ophé ouvrit de grands yeux elle n'avait jamais vue un truc pareil, en méme temps elle regardait Perturabo qui lui ne bronchait pas ou se retenait ( c'est vrai qu'il est juge pensait Ophé)

Vous croyez que cette boule va nous donner la liste?

Ophé ecoutait et regardait Bardaya qui parlait à la boule, Ophe mi credule ouvrait de grands yeux, c'est pas vrai qu'elle y croit se disait-elle.
Elle devrait pas abuser de la gniole pensait Ophé qui avat envie de rire de plus en plus.


Phé fu rassuré quand Bardaya lui donna un parchemin avec l'adresse ou elle pourrait trouver cette fameuse liste.

Je peux me permettre un conseil?

vous ne devriez pas abuser de cette gniole je trouve, mais votre boule elle peut vraiment dire des choses?

Ophé triturait son parchemin elle aurait bien aimé savoir si effectivement la boule disait des choses ça y est vla que je m'ymets moi aussi ça devient contagieux ma parole.elle se leva pour partir tou en regardant la boule bizarre bizarre quand meme.
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MessageSujet: Re: [archives] Novembre/décembre 1455   [archives] Novembre/décembre 1455 Icon_minitimeDim 9 Déc 2007 - 5:17

Perturabo a écrit:
Perturabo, enchanté madame, dit il en souriant légèrement à celle qui s'appelait Ophelyas.

Il laisse les deux femmes discutailler, se contentant de les regarder d'un oeil lointain, l'air vaguement intéressé. Elles enquillent les verres du breuvage alcoolisé, il fait pareil, mais à rythme moins soutenu.

Ah mais cette boule, c'est diablerie ! Madame le maire, saviez vous que vous risqueriez le buché rien que pour utiliser cet objet du diable ?, pointant du doigt la boule.

Et, à défaut, procès pour trouble à l'ordre public. Depuis quand peut on acheter impunément des objets de manufacture bretonne ? C'est traitrise !

S'en était trop, il aurait bel et bien cracher par terre. Mais dans un sursaut d'hygiène, il se souvint qu'il n'était plus un vulgaire vagabond.

Soit, madame le maire veut faire l'hérétique et la catin, à sa guise. Elle sait où est mon bureau, au castel de Périgueux, après tout.

Prenant la direction de la sortie, il fit trois pas, la main sur la poignée de la porte.

Bardaya. a écrit:
Mais quelle mouche l'avait piqué? Elle, une sorcière? La seule magie qu'elle connaissait, c'était l'odeur de ses pets qui faisait fuir tout le monde. Pas très facile pour briller en société mais très utile pour se faufiler dans la foule.
Elle inclina légerement son sourcil gauche, signe d'une intense reflexion lorsque le juge sauta de sa chaise.


*Une seule façon de le faire taire....le séquestrer!*

Malgré son taux d'imbibation assez élevé, elle bondit par dessus le bureau, renversant quand même, la bouteille de gniole au passage, reprit appui au sol avant de se projeter par terre pour attraper les pieds de Perturabo, le faisant chuter à son tour.

-"Hop hop hop mon p'tit Louvelle!!!"

Elle remonta le long des jambes du jeune homme, l'aggripant avec détermination. C'était une femme, certes, elle était petite, re-certes, mais elle était supère costaud, et un notable, ça se maitrisait en deux temps, trois mouvements.
Elle passa par dessus lui, s'assit à cheval sur son ventre, blocant ses jambes avec les siennes afin qu'il ne puisse pas se retourner, coinçant ses bras sous ses paumes afin qu'il ne se débatte pas trop.


-"Pour qui vous prenez vous pour me traiter de la sorte hein? Gardez vos fantasmes de bas étages pour d'autres!!

Elle hésita à lui mettre un coup de boule, mais se dit qu'elle c'était déjà assez enfoncée dans la panade comme cela, alors, pour le garder séquestré un moment, elle ne vit d'autre solution que de l'attacher.
Elle tourna la tête en hurlant :


-"Hèèèè!! La vieille en bas!!! Ram'nez moi d'la corde!!! Beacoup!! Et solide!!! Viiiiiite

Son otage se débattait, elle avait de plus plus de mal à le tenir en respect. En bas, elle entendait la vielle dame qui s'affairait, retournant les tirroirs, vidant les cartons puis bientot, l'escalier craqua. Elle l'entendit monter avant de voir sa tête passer timidement par l'entrebaillement de la porte.

-"Je n'ai put trouver que cela", réussit elle à articuler, découvrant de ses yeux ébahis, le spectacle qui se tenait devant elle. Quelques mètres de ficelle à gigot....voilà tout ce qu'elle avait ramené.

-"C'est quoi ça??????
De la ficelle???

Elle baissa la tête, presque vaincue, mais la remonta rapidement en entendant dans sa tête, résonner à nouveau, les paroles de Perturabo.

-"Bon bah on va tenter....La première séquestration à la ficelle à gigot de l'histoire des Royaumes......J'ai l'âme d'une aventurière aujourd'hui moi..." ,se disait elle pour se donner du courage.

-"Allez y, approchez, j'vais pas pouvoir le ligoter toute seule!"

Perturabo a écrit:
Ni une, ni deux, il était sous la poigne de la féroce femme-chose qui n'était autre que le maire d'Angoulême. Quelle force ! Que mangeait-elle donc pour être ainsi ? De même, l'odeur d'alcool suintait de sa bouche, difficilement supportable pour le juge en mauvaise posture.

Non mais ... C'est fini oui ?! Bardaya ! Arrête moi ces idioties, immédiatement !

La vieille arrive, apporte de la ficelle. Mais, le jeune Louvelle possède encore une grande vigueur, la même qui lui a valu des procès et de la prison, autrefois. Arrivant à se dépêtrer de madame le maire, passablement ivre, il reste malgré tout très amusé au fond par cette situation grotesque.
Et si lui aussi, faisait ce qu'il pouvait faire ?


Madame le maire, continuez ainsi à me harceler, et c'est au fond d'une fosse commune que vous finirez.
Mon auguste personne est inviolable, ma grandeur est sans limite sur le territoire du comté, et mon jugement est incontestable.


Voyant que cela n'entamait en rien les résolutions de la vieille peau chargée du secrétariat de la mairie et de madame le maire elle-même, Maximilien commence à s'égosiller la voix, ouvrant à grande peine les fenêtres de la mairie, dans l'impasse qu'il est, car encerclé par trois bonnes femmes (en période de rut ?).

A moi, la prévôté !! Au secours !!

Bardaya. a écrit:
-"Mais il va se la fermer oui!!

Elle fit des signes à ses comparses afin qu'elles l'encerlent complétement. La vieille s'accrocha aux jambes tendit que Bardaya sautait sur les épaules du fuillard pour lui couper la parole de sa main....réflexion faite, d'un bout de rideau, il pouvait toujours mordre le bougre!

-"Allez y!! On ficelle tout ça!! Du nerfs!! ,injonctait elle à la vieille.
Elle essayait de fermer la fenêtre, mais tout gesticulait autour d'elle. Attrapper la poignée tout en maintenant la pression sur la bouche n'était pas aisé, si bien que les rideaux s'arrachèrent.

ophelyas a écrit:
Ophé qui allait partir vint donner un coup de main a la vieille qui n'était pas trop degourdie quand meme elle courur fermer la fenètre puis revint en vitesse pres du groupe pour les aider elle tenait fermement les mains de pert pour ne pas qu'il arrache le bout de rideau. Il se debattait tres fortement heureusement bardaya avait la situation en main enfin presque.

giuseppe_cagliabrese a écrit:
Giuseppe qui passait par la, dans une rue pres de la mairie, entendit un homme, visiblement, gueuler comme un perdu par la fenetre, accompagnant les cris de bete de sa petite-fille Bardaya. Il sourit et se dit

Il y en a qui se prennent du bon temps! F'raient mieux de bosser j'vous jure! D'mon temps, ca se passait pas comme ca...


M'enfin...


Une fois sa petite reflexion faite, il parti, satisfait, vers une taverne afin de passer le temps agreablemenet. Il faudra pas qu'il oublie de demander a Bardaya quelle etait sa nouvelle conquete.

Perturabo a écrit:
Argh mais .... Lâchez moi !

Il gesticulait, s'efforcait de leur faire lâcher prise. Diable, elles étaient trois, il était seul !
Pas de sortie, puisque les femmes bloquaient la porte. Restait la fenêtre.


Folles ! Vous risquez gros, le savez vous !

Les cordes commençaient à s'enrouler autour de lui, à mesure que les femmes tachaient de le ligoter. Elles ne s'en sortiraient pas ainsi, que diable !
Un autre regard vers la fenêtre, celle du bureau du maire. Situé au premier étage -lui semblait-il, il avait de grandes chances de s'en tirer sans se rompre le cou. Idée folle, mais les trois furies l'étaient bien plus. Mieux vaut un lâche vivant qu'un héros mort !


Vous ne m'aurez pas ainsi !

Dans un ultime élan, il réussit à se défaire des trois buveuses, avec un grand mal cependant : en effet, l'élan qu'il espérait ne fut pas assez, et se jetant par la fenêtre brisée, il s'érafla le bras droit en sa longueur. Entaille profonde ?

Aaaah !

Le juge chuta, laissant les dames dans une expression d'incrédulité, alors que le Louvelle stoppa sa descente dans des stocks de marchandises appartenant à un marchand étranger, qui faisait ses affaires devant la mairie.
Pulvérisant les marchandises et les caisses, se démettant l'épaule, les sacs de farine adoucir le choc. Face contre terre, il ne vit que la foule, des silhouettes confuses. Il fallait fuir maintenant ! Réussirait il à se lever ?

Des cris de surprise se firent entendre, et l'on put discerner parmi les voix.


La prévôté !! Un médecin !! Un fossoyeur !!
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MessageSujet: Re: [archives] Novembre/décembre 1455   [archives] Novembre/décembre 1455 Icon_minitimeDim 9 Déc 2007 - 5:18

Bardaya. a écrit:
-"Dieu m'tripote! Il a sauté!!" observa t'elle finement avant de réagir plus vivement.

-"Si tu crois que tu vas t'en sortir comme ça mon p'tit père, tu t'mets l'doigt dans l'oeil." ajouta t'elle en se précipitant vers la porte du bureau.

-"J'vais m'le faire, j'vais m'le faire, j'vais m'le faire!!"
Elle descendit les marches quatre à quatre, attrappa sur la rampe un sac de blé vide, bien grand et bien solide avant de s'engoufrer vers la sortie.

-"Mon Perturounet....ou es tu que j't'attrappe!!"

Elle courut jusque sous sa fenêtre et y trouva le juge encore sonné de sa chute. Ni une, ni deux, elle lui sauta dessus avec son sac de jute, profitant de son afaiblissement temporaire.
Elle lui passa par la tête dedans avant de l'emboiter totalement à l'interieur. Avec le petit bout de ficelle qui lui restait, elle commença à clore le sac tout en hurlant:


-"Hè les amies!! V'nez m'aider, on va le fout' dans la cave!"

Charlect a écrit:
C'était par pur hasard, que Charles Lecquètes passait non loin de la mairie au moment où son employeur faisait une chute assez haute depuis le bâtiment de la mairie.
En réalité, il aimait à errer dans la ville pour faire des affaires avec des commerçants verreux, ou tater des femmes chez la concurrence.

Donc, alors qu'il discutait ferrailles avec un marchand venu du nord, un bruit sourd vint rompre leurs paroles. Diable, un homme avait chuté de l'hotel de ville ! L'assistance présente faisait même mouvement vers l'homme qui gisait à terre, alors que de la porte de la mairie, surgissait madame le maire, le visage rouge et la démarche légèrement troublée.

Puis, l'âgé Charlect reconnu le juge à terre. Il s'exclama, une stupeur lui traversant le visage aigri et rempli de rides.


Nom de Dieu ! Madame le maire est folle ! Halte là !


Se jetant sur Bardaya, qui s'était emparé du corps inerte de Perturabo, il la repoussa violemment, lui laissant assez de temps pour s'emparer du juge -lourd !- et s'interposer entre eux deux.
La silhouette du maire se fit plus imposante, obligeant Charlect à tendre les poings, prêt à défendre.


C'est quoi c'bordel madame le maire !? L'on n'agresse pas impunément un homme à terre !


La prévôté n'était toujours pas là, c'était donc Maximilien qui avait appelé à l'aide. Grands dieux ! Celui-ci ne se réveillait pas, toujours assomé et gisant dans une flaque de liquide. Boue ? Flaque d'eau ? Sang ?
Avec l'aide de deux ou trois passants, ils parvinrent à le hisser sur le cheval -attaché non loin- d'un des hommes participant à l'aide du juge blessé. Direction, l'Ostal Lopela.


Ecartez vous ! Place !

Bardaya. a écrit:
Charlect a écrit:
C'est quoi c'bordel madame le maire !? L'on n'agresse pas impunément un homme à terre !

-"J'l'agresse pas, j'l'enlève, c'est pas pareil!!!

Elle se releva, remit ses cheveux en ordre avant de se diriger vers le cheval ou Charlect hissait son employeur. Elle abandonnait le kidnapping, certes, mais ne pardonnerait pas l'affront qui lui avait été fait.

-"Ecoute moi bien l'vicelard, ton maitre il a encore un mot déplacé à mon égard...j'me ferais un plaisir de lui exploser sa tronche et cette fois ci, ça sera pas dans la dentelle. On s'est bien compris?
Maintenant dégage de là avec ton déchet, sa vue me débecte, j'en ai déjà des nausées".


Elle accompagna ses paroles d'une grosse tape sur la croupe du cheval qui ne garda ps l'arrêt longtemps puis se retourna sans aucun regard pour la foule qui commençait à s'amasser devant le spectacle pour disparaitre dans l'hotel de ville en claquant la porte.
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